Au travail comme en amour, la franchise n’a pas toujours l’effet escompté. Faut-il pour autant continuer malgré tout à jouer cette carte-là ? Pour vous, les internautes de Yahoo! pour Elles partagent leurs avis et expériences…
La franchise est une qualité. Dans le rapport à l’autre, elle est le terreau d’une relation saine et sans non-dit. Pourtant, celle-ci n’est pas toujours récompensée à sa juste valeur. Deux grosses tendances se dégagent quand on parle de franchise, il y a le camp de ceux qui veulent savoir les choses, et le camp de ceux qui pensent qu’il vaut mieux parfois pouvoir ignorer certains détails d’une situation. Pour Bilouthecrazy, la frontière entre les deux se définit avant tout à travers une certaine empathie : « Franchise ne rime pas forcément avec insulte ou moquerie, elle peut-être énoncée avec tact en choisissant les mots pour ne pas blesser stupidement le receveur ». Un internaute anonyme rejoint ce premier avis : « Oui c’est bien d’être franc mais avec subtilité sur la façon de ramener le sujet de façon délicate, ce qui demande plus d’intelligence et de tact ». Kim Yoo Jin préfère nuancer tout cela : « Je ne crois pas en une quelconque vertu primordiale de la vérité en tant que valeur en soi. Une vérité qui fait souffrir sans apporter quoi que ce soit d’utile n’a aucun intérêt à mes yeux. Ce type de vérité n’a d’intérêt que si l’ignorance est source d’une souffrance encore plus grande. Cela ne signifie pas que je pense qu’il soit bon de mentir, seulement qu’il est parfois bon de taire des vérités qui n’apportent rien de bon », une théorie à laquelle Mauricia adhère pleinement : « Avec le temps et la maturité on apprend à être sage, et je peux dire par expérience que ça ne sert à « rien » de dire la vérité, surtout avec les collègues de travail, avec eux il faut être le plus sociable possible, ça veut dire qu’il faut garder les choses désagréable pour soi et rester en toute circonstance une « gentille collègue », qui ne sait jamais rien et qui n’avoue jamais rien, il faut être disponible pour les autres, et ne jamais avoir de petits tracas quotidien. La vie privée est un autre registre et tout dépend du rapport qu’on a avec le conjoint…. »
Elsa fait partie de ceux qui manient la franchise avec des pincettes : « Être franc dérange quand on se place du côté de celui qui reçoit et être franc devient difficile quand on souhaite l’être ou le rester car ça ne plaît pas toujours. Pas facile de pratiquer la franchise pourtant pour que des relations puissent être saines et épanouissantes il faut être franc! Je pense qu’il manque un peu de tolérance aujourd’hui pour que chacun puisse s’exprimer franchement tout en respectant les autres et que ceux qui reçoivent la franchise ne prennent pas les choses trop à cœur ». Djène, quant à lui, se sent d’humeur plus radicale : « Il se dit que toute vérité n’est pas bonne à dire ce que je peux comprendre mais à choisir je préfère l’honnêteté, ça passe ou ça casse, j’assume », ce qui nous laisse à penser que, quelle que soit la forme qu’on veuille bien lui donner, une vérité blessante restera toujours une vérité blessante… Pour cette raison, Le magicien Dose a une vision bien à lui du problème : « Règle numéro 1 : l’honnêteté ne paie pas. Règle numéro 2 : l’honnêteté ne pais pas. Je n’ai jamais eu de problème à ne pas être franc. A chaque fois que j’ai été honnête, je m’en suis pris plein la gueule. La franchise n’est JAMAIS la bonne solution. C’est nul à ch*** comme principe, mais c’est comme ça ». Un avis que partage Fred qui explique que : « Les autres ne sont pas toujours prêts à entendre la vérité et certaines personnes préfèrent se voiler la face ».
Patrick nous rappelle un vieux diction qui a fait ses preuves : « Tous les vérités ne sont pas bonnes à dire ». Mais est-ce que la franchise est toujours la franchise si elle devient sélective ?
Pour vous, quelle est la limite ? Qu’est-ce que vous n’oseriez jamais dire ou avouer à votre conjoint par exemple ?
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